Marie Ophélie : « Plus je vis dans ce pays, plus j’apprends à l’aimer mais en même temps je ne suis décidément pas satisfaite par mes conditions de vie : pouvoir d’achat, accès aux services élémentaires, salaire, congés payés et j’en passe… »
Hubert : « Qu’est ce qui te chagrine à ce point ? »
Marie Ophélie : « Ben par exemple, dans mon boulot on n’a pas vraiment droit aux jours fériés japonais… »
Hubert : « Ben tu sais, ma femme est japonaise et dans son boulot la plupart des employés viennent travailler les jours fériés parce qu’ils veulent atteindre leurs objectifs et si ils prennent tous leurs jours fériés il n’y arrivent pas… »
Marie Ophélie : « Oui, c’est bien connu, au Japon c’est mal vu de prendre ses congés… »
Hubert : « Non c’est pas ça, au contraire son patron l’encourage à prendre ses jours mais elle aime ce qu’elle fait ezlle veut bien fignoler son travail. C’est aussi pour ça qu’à certaines période de l’année elle rentre plus tard. »
Marie Ophélie : « Oui j’ai lu ça quelque part, il est mal vu de quitter son bureau avant les autres au Japon. »
Hubert : « Ben en fait, elle a eu récemment pour instruction de rentrer à une certaine heure. Je crois que sa boite a été inspectée et mise en garde contre les heures supplémentaires abusives. Du coup ces derniers temps elle reçoit un coup de fil de son boss qui lui intime l’ordre de rentrer et d’êter de bosser. »
Marie Ophélie : « Ah c’est la pression sociale, la pression de l’entourage, la pression des collègues. Elle ne rentre pas parce qu’elle a peur de se faire mal voir. C’est le tatemae, le tatami, le takatravayelaferme… »
Hubert : « En fait ma femme aime son travail même si elle rentre crevée certains soirs. Je pense que c’est une personne différente au bureau, très exigeante avec les autres et surtout avec elle même. Elle s’éclate, elle apprend plein de choses, elle développe des compétences… »
Marie Ophélie : « Elle en a pas marre d’être soumise à un système qui fait d’elle une esclave moderne ? Et le respect de la femme dans tout ça ? »
Hubert : « Mais je te dis qu’elle aime son boulot… »
Marie Ophélie : « Et tu crois qu’elle va tenir comme ça longtemps ? Hormonalement parlant ça va être difficile tu crois pas ? »
Hubert : « Mais personne te dis qu’elle va travailler comme ça toute sa vie. Justement si on a un gamin elle ne pourra certainement plus travailler à ce rythme et pourquivre sacarrière comme elle le fait maintenant. Du coup, elle en profite maintenannt, économise. Comme ça elle n’aura le regret de ne l’avoir pas fait quand elle arrêtera… »
Marie Ophélie : « Ah ben oui c’est bien connu les japonaises s’arrêtent automatiquement de travailler à la naissance de leur enfant par ec qu’elles comptent sur leur mari pour leur payer des sacs Vuitton et des manteaux en vison. »
Hubert : « Ah ben oui c’est bien connu, chaque japonais a un programme informatique planté dans le cerveau qui lui indique la marche à suivre : heures supp au travail, vénalité des femmes qui sont bien sur toutes les mêmes… »
Marie Ophélie : « Ben quoi ? Je te sens un peu énervé là. Toi aussi tu as du stress à cause de tes conditions de vie ? »
Hubert : « Non, c’est plutôt à cause d’une grognasse qui me tape sur le système. »
Marie Ophélie : « c’est bien ce que je dis , le système … »
Hubert : « Laisse tomber »
Dans Un prochain épisode,nous verrons comment Marie Ophélie , la reine du « c’est bien connu au Japon… » ou du « J’ai lu ça quelque part au Japon… » poursuit son rêve révolutionnaire pour un monde plus juste…to be continued.